De tableaux en tableaux, on vous suit, M. Cupsa, dans votre
quête désespérée de Connaissance. On s'arrête. On s'interroge
et, soudain, tous nos tics-angoisses reviennent en surface : on se prend les mains, on
se tire les peaux de nos lèvres gercées, on se lisse une mèche de
cheveux. Toujours, votre parcours est le nôtre et vous avez raison : la sérénité ?
Comment peut-on être serein ? Quelle question stupide ! Comme vous, de tableaux en
tableaux, on essaie, parfois fort imprudemment, avouons-le, d'ôter son masque, d'ôter
ses masques. Mais pour comprendre quoi ? Cet univers incompréhensible dont seulement
quelques bribes nous échappent ? L'acte de création ?
Chantal CHABERT
Le Progrès 10.4.81